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Elsa meurt, roman très anti-dépresseurs

pour son septième livre, la Vendéenne Laurence Pain est éditée chez l'Harmattan. Quand les médecins se trompent...

Le livre s'ouvre sur une confidence d'Elsa. Une mamie. Celle de Sophie. Entre son travail et son histoire d'amour avec Arthur, la jeune femme se livre aux contorsions que connaissent ceux qui veulent garder le lien avec leur grand-mère malade, hôpital,retour à la maison, hôpital... Sophie accompagne les hauts et les bas d'Elsa. Surtout les bas. Rien d'étonnant puisque les médecins la soignent pour "mélancolie"...
Mamie Elsa ne parle quasiment plus. Seul le lecteur recueille son ressenti, dans ce roman à deux voix où petite-fille et grand-mère racontent les mêmes scènes, chacune à leur tour. Pour Elsa, le monde se rétrécit aux alentours des fauteuils où on la cale plus ou moins gentiment : bruit des savates des autres malades, baie vitrée... Une tête au-dessus, Sophie se démène dans l'espoir d'un horizon plus serein. Loin d'être un repère, la blancheur des blouses médicales s'évapore en un brouillard épais, suivi d'une pluie d'anti-dépresseurs.
Le quotidien qui se complique, l'absurdité des patients que l'on soigne mais qu'on oublie de nourrir... Sans mettre toute la médecine sur le m^me chariot, Laurence Pain nous emporte dans une spirale où l'absence d'écoute et les dénis d'échecs masquent les erreurs de diagnostics.
On ne sera pas étonné qu'Arthur soit le chevalier servant de l'histoire. Jolie manière de rappeler que les évidences ne mènent pas toujours à de fausses pistes. face à ces médecins que le lecteur pourra trouver selon son vécu, surnaturels ou plus vrais que nature, le compagnon redonne sa place au ressenti, à l'écoute, au doute.
Laurence Pain voulait que son roman soit le "haut-parkeur" du désarroi des patients et de leurs proches. C'est franchement réussi.

Signature :
Claire Haubry Ouest France du mercredi 26 mars 2014

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