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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Laurence Gantois-Domange au Livre à Metz
L'obsession des traces et de la transmission
L'auteur meusienne creuse depuis son premier récit, Geneviève, consacré à sa mère (L'Harmattan), un même sillon, celui des traces et de la transmission. D'une quête de vérité derrière les apparences humaines aussi. Elle sera au festival Le livre à Metz du 19 au 21 avril prochain.
Hervé Boggio - Aujourd'hui à 07:00 - Temps de lecture : 2 min
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Laurence Gantois-Domange et son dernier livre Eugène, auguste, Jules… et les autres chez L'Harmattan Photo Frédéric Plancard
Eugène, Auguste, Jules… et les autres est, déjà, sont quatrième ouvrage. Pour Laurence Gantois-Domange, agrégée d'allemand qui enseigna longtemps à Verdun, c'est pourtant un récit différent des précédents. "C'est une première tentative de prise de distance avec ma propre histoire", explique l'auteure meusienne. Le fait est qu'elle y explore, après les récits intimes Geneviève, Mes Allemagnes et Ce qui reste (L'Harmattan), l' "identité" masculine au sens large, en appuyant son analyse sur des exemples certes piochés parmi ses ascendants mais pas que…
Traces et transmission
"Ce qui m'intéresse, c'est de mettre au jour ce qu'il y a derrière les rôles plus ou moins assumés, de percer à jour les carapaces, de voir l'humain dans ce qu'il a de tendre de fragile, de séduisant aussi". Une démarche dans laquelle Annie Ernaux elle-même l'encouragea en son temps. Une démarche finalement pas si différente de celle initiée avec Geneviève, récit consacré à sa mère, que Laurence Gantois-Domange rédigea au fil du deuil difficile dans lequel la plongea la disparition de cette dernière en 2016. Obsédée assumée des traces et de la transmission, celle qui vint à l'écriture en couchant sur le papier le récit, à destination de son fils, du processus de son adoption à Saïgon, ne recherche pas l'intime pour l'intime : il n'est que le véhicule de sa quête véritable, celle d'une forme de vérité des êtres. Un exercice dans lequel Laurence Gantois-Domange excelle et au service duquel elle met une écriture sensible et d'une justesse redoutable.
Rencontres
Laurence Gantois-Domange sera l'une des auteures invitées du Festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, du 19 au 21 avril.
Une occasion de venir à sa rencontre pour échanger sur les émotions et les souvenirs qui jalonnent ses livres, demeurent capables en faisant fi du temps de conserver vie aux êtres comme aux lieux (Ce qui reste, L'Harmattan), et finalement d'inventer une temporalité nouvelle. Peut-être est-ce là le pouvoir singulier de l'auteure, savoir nous parler en somme d'éternité. Elle laisse la réponse aux lecteurs qui sont, selon elle, "les seuls qui savent".
Festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, du 19 au 21 avril.
Signature :
Hervé Boggio
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L'auteur meusienne creuse depuis son premier récit, Geneviève, consacré à sa mère (L'Harmattan), un même sillon, celui des traces et de la transmission. D'une quête de vérité derrière les apparences humaines aussi. Elle sera au festival Le livre à Metz du 19 au 21 avril prochain.
Hervé Boggio - Aujourd'hui à 07:00 - Temps de lecture : 2 min
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Laurence Gantois-Domange et son dernier livre Eugène, auguste, Jules… et les autres chez L'Harmattan Photo Frédéric Plancard
Eugène, Auguste, Jules… et les autres est, déjà, sont quatrième ouvrage. Pour Laurence Gantois-Domange, agrégée d'allemand qui enseigna longtemps à Verdun, c'est pourtant un récit différent des précédents. "C'est une première tentative de prise de distance avec ma propre histoire", explique l'auteure meusienne. Le fait est qu'elle y explore, après les récits intimes Geneviève, Mes Allemagnes et Ce qui reste (L'Harmattan), l' "identité" masculine au sens large, en appuyant son analyse sur des exemples certes piochés parmi ses ascendants mais pas que…
Traces et transmission
"Ce qui m'intéresse, c'est de mettre au jour ce qu'il y a derrière les rôles plus ou moins assumés, de percer à jour les carapaces, de voir l'humain dans ce qu'il a de tendre de fragile, de séduisant aussi". Une démarche dans laquelle Annie Ernaux elle-même l'encouragea en son temps. Une démarche finalement pas si différente de celle initiée avec Geneviève, récit consacré à sa mère, que Laurence Gantois-Domange rédigea au fil du deuil difficile dans lequel la plongea la disparition de cette dernière en 2016. Obsédée assumée des traces et de la transmission, celle qui vint à l'écriture en couchant sur le papier le récit, à destination de son fils, du processus de son adoption à Saïgon, ne recherche pas l'intime pour l'intime : il n'est que le véhicule de sa quête véritable, celle d'une forme de vérité des êtres. Un exercice dans lequel Laurence Gantois-Domange excelle et au service duquel elle met une écriture sensible et d'une justesse redoutable.
Rencontres
Laurence Gantois-Domange sera l'une des auteures invitées du Festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, du 19 au 21 avril.
Une occasion de venir à sa rencontre pour échanger sur les émotions et les souvenirs qui jalonnent ses livres, demeurent capables en faisant fi du temps de conserver vie aux êtres comme aux lieux (Ce qui reste, L'Harmattan), et finalement d'inventer une temporalité nouvelle. Peut-être est-ce là le pouvoir singulier de l'auteure, savoir nous parler en somme d'éternité. Elle laisse la réponse aux lecteurs qui sont, selon elle, "les seuls qui savent".
Festival Le Livre à Metz - Littérature et Journalisme, du 19 au 21 avril.
Signature :
Hervé Boggio